samedi 21 juin 2014

N°201bis


Je dois bien à ma louve la version opposée de l'histoire. 
Cela commence banalement, le conte de fée d'antan s'est transformé en site de rencontre. Alice met en avant son décolleté, moi ma taille. Mais son annonce ressort : elle dit qu'elle est joueuse, je la prends au mot, je titille là où elle s'allume. Il faut croire que je sais y faire : elle répond à mes questions les plus intimes avec verve et célérité. Question N°6 : quelle est la chose la plus osée que tu aies jamais osé faire ? Une jolie question râteau qui balaye un large spectre. Réponse : elle est gênée, n'ose pas trop. Ça y est, je suis tombé sur une fille qui va me dire qu'une fois elle s'est déshabillé complètement devant son homme et qu'elle en garde un souvenir ému. Bâillements en perspective. Mais non, je comprends qu'elle ait gênée car elle est allée vraiment loin mais n'ose pas de peur de me choquer, voilà qui est intéressant.

2 jours et 50 messages plus tard. Message N° 53 : « Vous venez dans un parking, je vous indique le N° de place avant, et l'heure exacte. Je suis dans la voiture. Un masque est à l'intérieur. Vous le revêtez, vous entrez, vous asseyez. Je vous aurai observée de loin. Je vous rejoins, et vous caresse. Pour faire simple, nous n'irons pas trop loin. Mais je me permettrai de vous donner des picotements - dégrafer votre soutien gorge, vous caresser le sexe, … Puis je vous fais ressortir. »
Elle me dit oui.

Je gare ma voiture dans le parking, dans une place un peu à l'écart que j'ai repérée. Je vois une caméra sphérique, je souris (et si je faisais sortir Alice à un moment pour régaler les équipes de vidéo-surveillance ?). Je rabats les sièges, laisse la voiture ouverte et pars aux Galeries Lafayette acheter du parfum pour Alice – Eau d'Orange Verte d'Hermès. C'est un parfum subtil mais surtout habile : il est asexué. Si elle le met quand je la vois et que je la quitte avec des effluves de EOV, je peux m'en sortir en « cas de contrôle ». Je prendre aussi des échantillons de Terre d'Hermès, un parfum d'homme. Laisser une trace permanent sur « ma » louve, c'est un symbole excitant. Qu'elle porte un parfum d'homme, cela l'est encore plus. (Note d'Alice : Comme Eau d'Orange Verte est déjà mon parfum ;-), il m'offrira Terre d'Hermès qui devient désormais mon parfum des jours coquins...)

Deux SMS. Elle arrive. Elle entre dans le parking. Je redescends, un peu groggy, mais mes jambes me guident vers elle.

La voiture est là, mais elle semble vide. Je m'approche. Non elle n'est pas là, je ne vois rien. J'ouvre la porte avant, la lumière s'allume. Si ! elle est là, nue en culotte. Je me rends compte qu'avec la lumière allumée, on peut la voir de l'extérieur. Je coupe la lumière. Je rentre, je durcis en 5 secondes tant c'est érotique, j'en ai mal. Alice est les yeux bandés, ses seins lourds et fermes bien en avant, ses jambes sont écartées, elle a gardé ses bas. Je l'embrasse, la caresse. Très vite je lui fait ôter sa culotte et j'approche ma main. Elle en ressort trempée : Alice mouille fort. Ceux qui la connaissent vous le diront. Elle a un sexe très excitant à caresser. Ses lèvres s'ouvrent largement, mon doigt trouvent naturellement sa place, et je sens la cyprine qui coule, encore et encore. Je porte le doigt à mon visage : son odeur intime sent bon, il n'y a pas cette aigreur que l'on sent chez certaines. Le goût confirme. Car oui, le suc intime d'une femme, c'est comme un bon Bourgogne, ça se hume, ça se déguste, c'est un cadeau de Dieu. Je sens que je lui fais du bien.

Je la fais s'allonger. J'ai rabattu une partie de la banquette – je pense que les constructeurs n'ont pas imaginé cet usage pour leur trouvaille de sièges rabattables en deux tiers / un tiers. Ainsi, elle est allongée, les jambes dans le coffre, le buste sur le siège, pendant que je suis assis confortablement. Un impulsion m'a fait prendre en partant ces pinces que l'on utilise pour faire tenir ensemble des feuilles : une pièce de métal noir en forme de pince avec deux petits leviers chromés pour ouvrir et fermer la pince. Je lui dis que je vais lui faire mal. Acceptera-t-elle. Je le dis avec douceur, comme un vrai choix. Elle cherche à savoir ce que c'est. Je la sens hésitante. Toujours aussi doucement, je lui dis qu'elle verra bien. Cinq secondes. « Oui ». Je jubile. Elle aurait ma main sur ma bite, j'éjaculerais dans la seconde. Je lui applique les pinces – cela fait horriblement mal et surtout la douleur est instantanément forte, comme quand on se pique ou se pince la main dans une porte. Un hoquet de douleur la soulève. « Putain » dit-elle doucement. Je suis prêt à retirer les pinces, mais elle ne dit rien. Alors, je continue à la caresser. Toujours aussi mouillée. Je continue et elle se met à jouir. Pareil : ceux qui connaissent Alice savent l'incroyable gratification que représente pour nous sa jouissance. Elle est prise de tremblements, on sent l'orgasme la saisir, la dévorer, lui enflammer les nerfs, la faire convulser. J'ai l'impression d'avoir un petit animal blessé. Je le lui dis et je sens que cela renforce son orgasme. Je la prends doucement dans mes bras. J'ai envie de la protéger, car elle donne l'impression de souffrir. 
L'orgasme est retombé. Elle veut me faire jouir. Je voudrais la prendre, mais sans jouir. Je voudrais qu'elle comprenne que ma semence est précieuse, que je ne la répands pas pour la première inconnue. Mais je veux la baiser, la prendre, de manière animale. Peut être même la sodomiser – c'est affreux ce qu'est bon ce sentiment de toute puissance quand son sexe fouille les entrailles de sa dame. Alice me suce. Mais très vite nous nous rendons compte que c'est trop inconfortable avec les sièges rabattus. Je décide alors de laisser tomber, et me rabats sur elle. A défaut de sodomie, mes doigts jouent avec elle. Elle vient s'empaler sur mon pouce, il pénètre la barrière de son anus avec grâce, juste une petite tension, et dans un mouvement de va-et-vient entre et ressort. Alice jouit une deuxième fois. 
Il est temps de partir. Je sors, vais faire un tour, rentre dans ma voiture, et pars à une réunion chez un client. Pendant toute cette réunion, je viens sentir l'intimité d'Alice sur mes doigt, et je sourirai intérieurement. Car le parfum d'Alice est persistant

1 commentaire:

  1. Merci. J'avais espéré ce récit, vous m'avez comblé en esquissant votre état d'esprit du moment, autant qu’il me rappelle combien il est excitant de combler une femme joueuse. Je penserai à vous quand j'irai aux galeries farfouillettes.

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