mardi 30 juillet 2013

N°103


Même lieu. Même amant.

Mon cerveau et mon corps gisent sur mon lit. HS. J'ai envie que Luc me laisse ainsi.
Mais pourquoi les hommes sont-ils insatiables du plaisir de leur amante ? Il revient à la charge, je ne sais plus bien comment, mon cerveau étant posé au bord du lit, hors d'état. 
Je crois qu'il était question d'un mélange de con, de langue, de queue, de cul, de doigts. Mais j'avoue ne plus très bien me souvenir. 
J'ai eu le tort de dire que je ne jouirai plus ce soir. Luc a pris ça comme un défi. Et il a gagné.

N°102


Dans mon lit. Qq minutes après.

Est-ce la vieillerie déjà qui me guette ? J'accuse le coup de ce premier orgasme. J'ai du mal à revenir dans la course. 
Luc, lui, est bien présent, sa queue à l'étroit dans son boxer. Je la découvre, fais sa connaissance, la suce avec délice. Nous changeons de pièce pour rejoindre ma chambre et il en profite pour enfiler une capote. 
Ses mains, sa langue, il visite encore mon intimité. Je le supplie de me prendre, je le veux en moi. Tellement longtemps que je n'ai pas eu une queue d'homme en moi. Lorsqu'il me pénètre, je crois renaître. Il est allongé sur moi, la tête dans mon cou, ses gémissements dans mon oreille. J'adore l'entendre jouir.
Je lui laisse qq minutes pour profiter et attire sa main entre mes jambes. Je ruisselle, j'en ai plein le haut des cuisses et Luc n'a pas de mal à mouiller mon petit trou pour y enfoncer son doigt. "Plus profond ? - Oui. Et plus vite". 
Je jouis en me cambrant et me demande si je ne vais pas mourir un jour de ces orgasmes ravageurs.






N°101


Cela fait des années, trois peut-être, que je ne suis pas allée chasser.

Là, j'ai trop faim. Mon bas-ventre surtout. Je me connecte sur un site inconnu. Inscrite à 15h, je fais un peu de tri et et dégote un mec intéressant (càd avec un cerveau) à 16h, commence une discussion puis lui fixe un RDV à 17h. Je dîne avec lui à 20h et le mets dans mon lit à 22h. Direct, efficace.

***

Sur mon canapé. Lundi 22h. Avec Luc.

Le temps de lui servir un verre, je ne porte plus ni robe, ni soutien-gorge. Juste un simple string noir. Trempé. Nous nous chauffons depuis plusieurs heures, mon cerveau est en ébullition, mon entrejambe aussi.
Sa bouche qui fouille la mienne, sans hésiter. Ses dents qui pincent mes tétons. "Vous aimez ?", mes gémissements répondent à ma place. Ses doigts qui écartent mes cuisses et s'enfoncent dans mon intimité ruisselante. Je sens une onde vibrer dans mon ventre. Ma raison me commande de ne pas jouir si vite mais il m'est impossible d'obéir. L'orgasme me submerge.



30 juillet 2013 - Parenthèse


Ce n'est pas que je n'ai pas joui en 547 jours mais que je n'avais pas envie de partager mes orgasmes. 
Fin de la parenthèse. 

Happy. Exciting.

Du coup, je reprends mon compteur. Au n°101.