jeudi 30 juin 2011

N°17

Même amant, même lieu, qq minutes plus tard.

J'adore ces moments où il prend un préservatif... J'adore ces moments où sa queue me pénètre, pour la 1ère fois. Je me sens emplie, pleine. (...)

Je suis couchée sur lui, son sexe dur me laisse qq instants de repos. Alors que je me redresse, je vois un éclair dans son regard. Sa main agrippe fermement mon cou, tâte ma jou. Je comprends ce qui va suivre... Les gifles, de plus en plus fortes, m'entraînent dans un autre monde.

Je ne sens que sa main sur ma joue chaude, sa queue dans mon sexe trempé. Je jouis, en criant.

N°16

Avec Paul. Dans mon lit. Minuit.

Les effets secondaires d'une fellation délicieuse : mon intimité toute douce est déjà dégoulinante.  Il y enfonce  un gode, tandis que sa langue me goûte. Récemment épilée, mes sensations sont décuplées : je sens sa langue, précise, habile. Je me prends à aimer ça... et à en jouir.

dimanche 26 juin 2011

N°15

Seule. Dans mon lit. Fin de grasse mat'.

Ce n'est pourtant pas le polar que je lis qui me donne envie de me caresser. Et pourtant...
J'accompagne mes caresses d'une image : Un homme me fait l'amour, en levrette, alors que je lèche sa femme.

Je me suis rarement caressée aussi fréquement. Je fais des provisions en prévision de l'été de disette sexuelle qui s'annonce.

jeudi 23 juin 2011

N°14

Avec Paul. Dans mon lit. Plus tard.

Il y a qq'chose de très excitant à se masturber avec un homme. De prendre sa main et de la guider vers son propre plaisir. "Ici, j'aime bien". De le regarder regarder. "Là aussi". De lui glisser à l'oreille qu'il va vous faire jouir. "Comme ça. Oui". Que s'il vous encule en même temps, c'est... Puis d'oublier que l'on est là pour lui apprendre son corps et s'abandonner au plaisir.

Je sens sa main chaude sur mon ventre pendant que je reprends mes esprits. Sa voix à mon oreille essayant doucement de calmer ma respiration.

N°13


Avec Paul. Dans ma salle de bains. Nuit tombante.
Elle n'est pourtant pas grande, cette salle de bains. Coincé entre le lave-linge et le lavabo bringuebalant, il refait connaissance avec mon corps. J'aimerais qu'il prenne son temps mais, déjà, il fouille partout et, de ses doigts pressés, pénètre mon intimité. Au lieu de me concentrer sur mon plaisir, je réfléchis où poser mes mains ailleurs que sur ce lavabo qui risque de me tomber sur les pieds... L'orgasme vient, puissant, surprenant et me laisse haletante. 
Pas le temps de reprendre mon souffle que sa queue trouve sa place dans ma bouche. Assise sur la balance, je le dévore, je me shoote à son odeur, je l'avale. J'adore son regard lorsqu'il jouit.
Cela fait 10 minutes que nous sommes entrés dans cette salle de bains, pour prendre une douche. Voilà qu'elle est bien méritée.

N°12


Seule. Dans mon lit. Tout juste réveillée.
Ai-je fait des rêves érotiques ? En tous cas, ma main glisse entre mes cuisses écartées avant même que je sois consciente... Je flotte encore dans les brumes du sommeil, je poursuis consciemment le rêve que les mains qui me caressent sont celles de Paul. Et sa bouche, et sa langue.
Il n'y a rien de mieux pour se réveiller.

lundi 20 juin 2011

N°11


Seule. dans mon lit. Avant de m'endormir.

C'est un cercle vicieux : écrire les orgasmes n°9 et 10 m'a excitée.... Et lorsque je sens mon intimité mouillée, je ne peux m'empêcher d'y mettre les doigts.

Dois-je m'inquiéter que, depuis quelques temps, mes fantasmes et mes expèriences sexuelles contiennent toujours un rapport avec la sodomie ?

dimanche 19 juin 2011

N°10


Même endroit, même amant. Un peu plus tard.

Marc fait partie de ceux qui ne se lassent pas de s’amuser avec un jouet lorsqu’ils en ont trouvé le mode d’emploi. Je sens qu’il est attiré, comme un aimant, par mon cul…
A 4 pattes, la tête enfouie dans les coussins, je lui offre la vue dont il rêve, mes mains écartant mes fesses. J’aime sentir qu’il admire, j’aime entendre ses mots, excité par mon indécence. Sa queue glisse en moi, mes doigts caressent mon intimité dégoulinante. Comme souvent ainsi, je jouis vite, trop vite pour laisser mon partenaire en profiter.

N°9


Avec Marc. Sur mon canapé. Milieu de nuit.

Entre ses mains, je ne suis plus qu’un animal. Un animal qui lèche, agrippe, mord, caresse, saisis, griffe, gémis. Je ne suis plus qu’un corps.  Un corps qui en désire un autre.
Ses dents sur mes seins m’amènent aux portes du plaisir. Sa queue est délicieuse à sucer. Pas trop épaisse, j’imagine déjà la sodomie à venir…
Alors que mes mains, indécentes, écartent mes fesses, il y plonge un doigt. Rapidement, je sens monter le plaisir. Il explose, comme un éclair. Mon corps est secoué longuement par le tonnerre. Il me faut de longues minutes pour retrouver mes esprits et une respiration normale.

jeudi 16 juin 2011

N°8


Au téléphone avec Sébastien. Dans mon lit. Fin de matinée.

Le seul homme qui ait vraiment réussi à me donner du plaisir au téléphone. Cela faisait des mois que nous n'avions pas parlé. La conversation dure, intéressante, excitante. Nous mêlons de graves réflexions aux récits de nos expèriences intimes. Une belle complicité !
Nue dans mon lit, ma main se fait balladeuse et caresse mon sexe trempé. Je le lui dis et il accompagne de ces mots la montée du désir. Les yeux fermés, je sens son regard sur mon intimité, son souffle sur mes cuisses. Les yeux fermés, lorsque l'orgasme vient, c'est une explosion de couleurs : du rouge, du violet. Je suis loin. Mais pas seule.

lundi 13 juin 2011

N°7


Seule. Dans mon bain.

Je me surprends souvent à avoir envie de me caresser alors que la douleur vrille mon ventre. Mystérieux mélange. Que vient faire le plaisir dans cette histoire ? Et pourtant....

mercredi 8 juin 2011

N°6


Toujours "Seule. Dans mon lit".

le N°5 avait un gout de "revenez-y"... alors j'y suis revenue.

N°5


Seule. Dans mon lit.

Les échanges éléctroniques de la soirée ont fait naître une boule de désir, dans mon bas-ventre. Comme une impression de vide, d'appel.
Une vidéo de soumission extrême que je suis incapable de vivre me propulse très loin.

N°4


Avec Paul. A 4 pattes sur la moquette de mon salon.

Je ne m'attendais pas du tout à sa venue ce soir. Un passage furtil m'a-t'il prévenue.
Je commence à reconnaitre ses habitudes : domination mélée de douceur, fermeté et tendresse.

Ses mains dans mes cheveux, sa queue dans ma bouche. Je le vois qui se laisse aller, j'imagine qu'il vole.
Soudainement : "tourne-toi". D'un seul coup, sa queue dans mon cul. Il me remplit. De sa main, il invite la mienne à me caresser. C'est tellement dur de retarder l'orgasme, ainsi.

Il jouit sur mon dos. Je sens des gouttes chaudes sur ma peau.

Alors qu'il est parti se laver, je peux laisser libre cours à mes larmes, comme souvent lorsque de la sodomie nait un orgasme.

lundi 6 juin 2011

N°3


Dans mon lit. Pas vraiment seule puisque Sophie est au bout du clavier.
Je ne croyais pas un jour jouir en fantasmant sur une femme.

Rien qu'à ses mots, je me liquéfie. Je suis inondée de désir. Je veux prendre le temps, ne pas jouir tout de suite. Je joue avec la ceinture de ma robe de chambre que je fais passer entre mes cuisses. Tout en poursuivant la conversation, je me frotte sur ce bout de tissu qui s'imbibe de cyprine.
Ce que j'aime dans la masturbation, c'est que je peux retenir mon plaisir, me maintenir sur la corde raide, prête à sombrer. Mes doigts jouent sur ces monts et vallées ruisselants.
Je cède alors que Sophie me raconte qu'elle jouira à la seule vue d'un homme en train de m'enculer, mon visage et mes cris entre ses cuisses.